jeudi 10 avril 2008

la roue du temps

Une main qui s'écarquille, c'est les nerfs, l'orbite baisse, le regard fuit. Tout est chute, une dépression stomacale le percute, il chancelle, dans un cri de désespoir son volume s'émeut.
"Et les gars, si ce n'est pas la fin, ça y ressemble."
Mais rien n'inquiète le temps, tout le monde sait que les choses de l'amour ne sont pas irrémédiables, elles guérissent et se transfoment.
Pourtant quatres murs s'abattent en tempête, le plafond raccourci comme les perspectives, on ne pense à rien d'autre, on s'arrête, on se suspend dans le vide, on s'éventre de gravité.
"Tourne, tourne roue du temps, infernal engin de torture, elle ralentie dans la douleur et s'affole dans l'ivresse du bonheur."

5 commentaires:

nicovi a dit…

Comme c'est vrai!!!

yannick magnan a dit…

Immémorialement, les schémas inversés.
Le temps pour la douleur, l'ivresse pour le bonheur.

Peu t'importe les murs, l'abrasion de ce monde,
qui sur toi par temps durs sur ton crâne, s'effondrent.

Noyau pur d'énergie, quand bien même une torture
hors du temps, de la vie, te transforme en main sûre.

Va plus loin sans trembler, immortel aux assauts
de blessures incessantes qui palissent aux baisers.

nicovi a dit…

Pour rester en équilibre :

Les maux te façonnent,
Tu façonnes les mots.

Dans ce jeu de hasard que sont nos vies, le temps ,comme la banque, fini toujours par gagner.

brushbrothers a dit…

"Les maux te façonnent,
Tu façonnes les mots"

jolie formulation, j'adhère à son précepte

Niemand a dit…

«Il est dans les extrêmes plaisirs, un aiguillon qui nous éveille, comme pour nous avertir de profiter de ce moment rapide ; dans les grandes douleurs, au contraire, je ne sais quoi de pesant nous endort.»ah!! brillant ce François René...